Tesla continue de faire sensation. Son camion électrique commence à accumuler les commandes alors même qu’il n’est pas entré en production. De nombreuses entreprises se bousculent déjà pour réserver le Tesla Semi, véritable coup de pied dans la fourmilière des transports routiers.
Le camion du futur signé Tesla
Elon Musk n’arrête pas de nous étonner. En novembre dernier, ce patron aux ambitions sans limite a présenté deux nouveautés de taille. Son nouveau Roadster aux performances ahurissantes mais aussi le Tesla Semi. La surprise n’a pas duré longtemps ce soir-là dans un entrepôt de Los Angeles. Difficile en effet de cacher ce mastodonte au gros cœur électrique.
Le Tesla Semi est un camion électrique de transport. Il ne ressemble pas aux camions européens ni même américains puisque sa ligne est très profilée et faite d’un pare-brise immense. Il est tout simplement futuriste. En plus d’être plutôt beau (pour un camion entendons-nous bien), il est aussi totalement électrique.Ces critères suffisent pour stimuler l’acte d’achat de certains chefs d’entreprises. Depuis sa présentation, les réservations s’enchaînent. Cela pourrait en surprendre quelques-uns lorsque l’on sait que le Tesla Semi n’est pas encore commercialisé ni même produit. Il faudra attendre décembre 2019 pour cela. De quoi donc, pendant ce temps, développer les bornes de recharge électrique que cela soit au sein des sociétés ou sur les routes.
Des grandes entreprises ont déjà passé commande
Parmi les sociétés ayant déjà effectué leur réservation figure dernièrement Bee’ah. Il s’agit d’un gestionnaire important des déchets aux Émirats arabes unis. L’entreprise joue beaucoup sur l’écologie et l’achat du dernier né Tesla semble logique. Pour coller totalement aux valeurs de l’entreprise il faudra néanmoins que l’énergie électrique provienne d’une source durable comme l’énergie solaire. La localisation devrait d’ailleurs aider sur ce point. Au total, près de 50 camions seraient réservés et livrés pour 2020. Ils devraient être utilisés pour la collecte des déchets.
Bee’ah n’est pas la seule entreprise à faire confiance à Tesla. UPS a déjà commandé 125 unités. Même histoire avec près d’une centaine de Tesla Semi pour le groupe Pepsi et d’autres encore comme le producteur de bières Anheuser-Busch. Difficile d’imaginer ce rythme baisser tellement cet outil est aussi, pour les grandes sociétés, un moyen de communiquer sur leur engagement écologique.
800 kilomètres d’autonomie pour le Tesla Semi
Dans les chiffres, le camion Tesla reste dans le registre du surprenant. Il parviendrait à atteindre les 100 km/h en 20 secondes à pleine charge et grâce à ses quatre moteurs indépendants. L’autonomie est l’un des critères les plus importants si ce n’est le plus important. Dans ce domaine, ce Tesla devrait être capable de parcourir 800 kilomètres lorsqu’il est chargé et à un rythme stable sur autoroute. Pour recharger ses batteries, il est avancé seulement 30 minutes en recharge rapide pour arriver à 640 kilomètres d’autonomie.
À l’intérieur, c’est aussi une petite révolution pour le conducteur. Le poste de conduite est au milieu avec un seul siège. Il est possible de se tenir debout dans l’habitacle mais pas d’y dormir (pour le moment ?).
Fini les compteurs et place, comme sur les voitures Tesla, à de larges écrans au nombre de deux dans le Semi. À coup sûr ils permettront de répondre aux futurs usages d’autonomie totale. Quant au coût, il est annoncé autour des 150 000 dollars (entrée de gamme avec 500 kilomètres d’autonomie).
Crédit images : Tesla