Il est de plus en plus commun de trouver des véhicules équipés de fonctionnalités qui optimisent la conduite du chauffeur. Ces véhicules disposent d’une autonomie de niveau 2. Autrement dit, chaque option qui favorise l’autonomie de la conduite est activée/désactivée par le conducteur.
Ces multiples fonctionnalités sont contrôlées par le biais d’un smartphone ou d’une tablette et aident le conducteur dans son expérience sur la route. En effet, elles peuvent être relatives à des questions de sécurité, de trafic ou de conduite et sont conçues pour améliorer les conditions d’utilisation du véhicule.
L’arrivée de la voiture autonome dans le paysage automobile : un bouleversement ?
Sauf qu’aujourd’hui, les constructeurs ne se satisfont plus d’un niveau 2 d’autonomie et veulent parvenir à la prochaine étape. Cette dernière est parfaitement représentée par le véhicule développé par Google, la Google Car. Toutefois, la fabrication et la mise en circulation de ce type de véhicules va considérablement bouleverser les législations routières…
Comment réglementer un véhicule sans conducteur ? Qui blâmer en cas de perte de contrôle ou d’accident ? Toutes ces questions vont devoir trouver des réponses.
Les 5 niveaux d’autonomie d’un véhicule autonome
Le site de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) énumère et explique les différents niveaux d’autonomie des véhicules. À l’heure actuelle, nous disposons de 5 niveaux, tous n’étant pas au même stade d’avancement.
Autonomie de niveau 0
Ce niveau d’autonomie… N’en n’est pas vraiment un ! Rien n’est automatisé sur le véhicule, tout est l’effet de l’action du conducteur. Parfois, le véhicule peut être équipé de la technologie “lane departure warning” qui consiste à vous signaler le franchissement d’une ligne blanche. Mis à part ça, tout reste dépendant du pilote.
Autonomie de niveau 1
Là encore, le conducteur a entièrement le contrôle du véhicule. Toutefois, ce dernier peut être équipé de plusieurs options : un système ABS qui bloque les roues lors du freinage, une formule anti-patinage, et autres…
Autonomie de niveau 2
Ce niveau est celui qui équipe les dernières voitures sur le marché. La technologie la plus répandue chez ce type de véhicules est très certainement le “Park assist”. Grâce à cette fonctionnalité, la voiture peut se garer automatiquement après que le système l’ait aidé à trouver une place de parking adéquate. Au conducteur de gérer l’accélération et le freinage… Le reste est “entre les mains” du système ! Il existe même des modèles où le conducteur n’a strictement rien à faire et peut sortir de la voiture pendant que celle-ci se gare automatiquement… Le pied, non ?
Autonomie de niveau 3
Dans l’introduction, nous évoquions la Google car, phénomène automobile le plus remarqué et remarquable de ces dix dernières années. Si le conducteur reste à sa place, il n’est plus vraiment conducteur mais “superviseur”. Il s’assure, ainsi, que tout fonctionne pour le mieux. En cas de doute, il peut reprendre le contrôle de la voiture immédiatement. On se laisse conduire donc… mais sans perdre la route des yeux !
Autonomie de niveau 4
Le niveau 4, c’est la prochaine étape à atteindre. Beaucoup de constructeurs développent un projet de voiture autonome de niveau 4. Avec ce niveau d’autonomie, plus besoin de conducteur ni de superviseur. La voiture se charge d’absolument tout ! Elle circule seule, avec ou sans passagers. Une vraie révolution dans le monde automobile !